Stratégie retail

[Podcast CEO & INNO] Echanges avec Lisa Nakam, directrice générale associée de Jonak

Par Clotilde Chenevoy | Le | Enseignes

Comment Jonak trouve innovations à son pied ? Lisa Nakam, directrice générale associée, répond à nos questions dans ce nouvel épisode de CEO & INNO et nous partage sa méthode pour piloter l’innovation.

Lisa Nakam, directrice générale associée de Jonak, répond aux questions de CEO &INNO. - © D.R.
Lisa Nakam, directrice générale associée de Jonak, répond aux questions de CEO &INNO. - © D.R.

Jonak vous connaissez ? C’est l’une des plus vieilles marques digitales  ! L’enseigne de chaussures pour femme a été créée en 1964 et depuis près de 60 ans, elle a su prendre les bons virages du commerce. L’entreprise, gérée par Joseph Nakam ainsi que ses deux enfants Lisa et Marcel, réalise aujourd’hui 40 % de son chiffre d’affaires en ligne et possède une centaine de boutiques.

Comment Jonak a su trouver innovation à son pied ? Lisa Nakam, directrice générale associée, répond à nos questions dans ce nouvel épisode de CEO & INNO. Le crédo de la dirigeante ? Tester… et vite. Dans le but de déterminer rapidement si cette innovation est vraiment pertinente. Et tous les services sont impliqués. Ils disposent d’un budget pour mener à bien ces expérimentations, qui pourront être déployées rapidement si les retours sont bons. Cette capacité à se décider vite est l’une des grandes forces du groupe familiale selon la dirigeante.

En revanche, pas question de tout tester. Il est impératif de rester dans son core business. Et pour Lisa Nakam, une bonne innovation doit être pertinent au choix pour le client, pour les collaborateurs, pour la

Bonne écoute !

Ecoutez le 7e épisode de CEO & INNO avec Lisa Nakam, DG Associée chez Jonak :  

Le podcast est aussi disponible directement sur les plates-formes de Apple Podcasts, Deezer, Spotify ou encore Podcast Addict.

Quelques extraits du podcast : 

  • « Pour éviter l’effet Kodak, il faut observer le marché et le ressentir le marché. Tout en priorisant car, au final, c’est quand même ça le sujet. Il y a beaucoup d’innovations et pour faire le tri, il faut regarder déjà celles qui sont adaptées à notre famille de produits. »

  • « Il vaut mieux tester trop, même si certaines innovations ne seront pas forcément positives, plutôt que de rater des innovations qui auraient pu être Game changer et donc bénéficier à l’entreprise. »

  • « Nous n’avons pas de service innovation dédié, toutes mes équipes font partie intégrante de cette envie d’innover. Chaque pôle dispose d’un budget pour de l’innovation. C’est ce qui va nous permettre d’être assez rapide dans la prise de décision puisque chaque pôle décide vraiment des innovations qu’il a envie de de mettre en place. »

  • « Les sujets d’innovation remontent très souvent des magasins. Nous communiquons beaucoup entre le siège et les points de vente car ces derniers disposent de beaucoup d’informations. Nous lisons toutes les semaines leurs remontées car cela nous fait ouvrir les yeux sur beaucoup de problématiques. C’est une aide dans la prise de décision. »

  • « Une bonne innovation pour Jonak, ça va être une innovation qui va apporter quelque chose soit à nos clients, soit à nos équipes, soit sur l’aspect financier, soit sur l’aspect sociétal, sans pour autant détériorer l’un des 3 autres critères. »

  • « Nous sommes en train de travailler sur la création de certains modèles via l’intelligence artificielle et le modeling 3D. Cela nous permettrait de créer quelque chose qui n’existe pas plutôt que de lancer un échantillon. Il faut savoir que dans mon métier, quand on crée une collection pour faire 400 pieds, on va en lancer 2000 voire plus. Il y a quand même beaucoup de gâchis. La 3D va nous permettre de diminuer ces pertes. »

  • « Grâce au stock unifié, on a quasiment doublé de chiffres sur le digital l’année où on l’a mis en place.

  • « L’une des prochaines mutations que l’on peut attendre dans le retail c’est l’utilisation de WhatsApp dans les conversations shopping, dans les conversations commerciales. C’est déjà bien utilisé dans le luxe et je pense qu’on va aller de plus en plus vers ça. Il y a beaucoup de pays qui l’ont déjà adopté et je pense qu’on va aller de plus en plus vers des discussions en one-to-one entre le la marque et le client, de manière à proposer alors de l’aide, des conseils, des avis et jusqu’à la vente et jusqu’à l’après-vente. »