Vendeur augmenté, marketplace, traçabilité, Laurent Milchior dévoile les chantiers du groupe Etam
Par Clotilde Chenevoy | Le | Enseignes
Laurent Milchior, co-gérant du groupe Etam, revient en vidéo sur sa participation à Retail Days Printemps 2021 et dévoile les chantiers du groupe Etam en cours.
Retail Days Printemps 2021 s’est tenu les 2 et 3 juin à Deauville. Retailers et prestataires ont échangé pendant deux jours en tête à tête, lors de la plénière ou lors de rendez-vous informels. Laurent Milchior, co-gérant du Groupe Etam, a participé pour la première fois à l’évènement « parce que c’est la première fois où on peut sortir » et aussi parce que « c’est aussi le moyen de retrouver le contact avec d’autres retailers et avec tous les partenaires de technologie qu’on peut rencontrer ici, et de prendre le pouls de l’industrie et de l’innovation. »
Du côté de ses attentes, le dirigeants travaille entre autre sur comment faciliter la création de contenu. « On a tous cet enjeu des coûts d’acquisition qui augmente, comment on améliore notre taux de transformation, comment on anime nos marques, donc tous ces sujets sont absolument clés », indique-t-il.
Des projets autour de la data pour les vendeurs et la traçabilité
Du côté des projets sur lesquels travaille Etam, il y a l’application vendeur. « C’est un smartphone par hôtesse de vente, qui permet de mieux connaître le client, et donc de les former pour arriver à bien créer ce contact », commente le dirigeant.
Le groupe Etam s’est aussi dans un grand projet RSE via son programme WeCare « avec des sujets de traçabilité sur les rangs 1, 2, 3 », précise-t-il.
E-commerce : Multi-shipping et marketplace
Le groupe, déjà bien avancé sur le ship-from-store grâce à l’usage de la RFID et l’étape suivante est le multi-shipping. « Aujourd’hui, 30 à 40 % de notre e-commerce est expédié depuis le magasin, explique Laurent Milchior. Notre réflexion est comment on fiabilise le parcours client sur ce ship-from-store et le multi-shipping qui est assez nouveau. »
Enfin, le groupe Etam compte se doter dans les prochaines semaines d’une mini-marketplace. « La question se pose après de comment est-ce qu’on veut élargir la marketplace plus globalement pour nos marques, souligne le dirigeant. Et comment est-ce qu’on les exploite sur les différentes marketplaces, tout en conservant au maximum la data client et sans se cannibaliser en France là où on est leader sur notre catégorie de produits. »