JouéClub modernise son concept avec plus de théatralisation
Par Clotilde Chenevoy | Le | Concepts
L’enseigne de jouets JouéClub dévoile un nouveau concept, plus moderne, avec un travail important sur l’éclairage et sur le merchandising. Visite guidée du magasin d’Herblay.
Anaïs et Christophe Wagner sont heureux de vous annoncer la naissance de leur troisième magasin, baptisé JouéClub Herblay. Le couple d’entrepreneurs vient de rejoindre l’enseigne de jouets pour se diversifier de l’univers de la puériculture tout en restant dans le même domaine et en concernant son indépendance grâce à la structure coopérative.
Les nouveaux adhérents ont ainsi investi 250 000 euros dans ce nouveau magasin de 1000 m², construit selon le nouveau concept, à Herblay, en région parisienne. « Ce nouveau concept est né en 2019 autour de la réflexion comment faire que les clients identifient qu’ils sont chez JouéClub, qu’ils aient de l’affection pour le magasin et qu’ils y reviennent, explique Jacques Baudoz, président de l’enseigne et propriétaire de 3 magasins. Nous voulons qu’ils viennent pour se promener ou se retrouver, sans forcément acheter. »
Ce nouveau concept est né en 2019 autour de la réflexion comment faire que les clients identifient qu’ils sont chez JouéClub, qu’ils aient de l’affection pour le magasin et qu’ils y reviennent
Dans les faits, cela se traduit par une réorganisation des espaces selon des univers, bien balisés au niveau merchandising : club des pilotes, club des héros, club plein air, club des jeux, etc. Les gondoles de la partie centrale ont été abaissées afin que les clients puissent voir le fond du magasin depuis la porte d’entrée et ainsi qu’ils se repèrent facilement grâce aux univers. Tandis que sur les côtés en revanche, les produits s’exposent quasiment jusqu’au plafond et créent des alcôves par univers. « Pour faire face à la concurrence du web, il est impératif d’avoir beaucoup de stocks », souligne Christophe Wagner. Son magasin d’Herblay a 50 000 références en stock alors que la moyenne est de 15 000 à 20 000 références sur 800m².
Au centre du magasin, un carrousel est installé au plafond pour marquer le point de rencontre. Des tables et chaises sont installées en dessous pour permettre des démonstrations de produits. Un café était initialement dans les projets mais le covid a mis en pause ce service.
Autre changement graphique, l’éclairage a été retravaillé pour en finir avec l’éclairage massif au profit de rails et de spots pour des faisceaux plus ciblés. Ce parti pris, ajouté à des gondoles foncées, a pour objectif de faire ressortir les produits.
Un nouveau concept de centre-ville, sur 230m², est également en cours de préparation et sera dévoilé prochainement.
Un espace caisses classique
La partie caisse reste très classique, un service d’encaissement sur la surface de vente arrivera dans les mois prochains. JouéClub a investi dans son système d’information récemment, adoptant la plate-forme de Proximis afin de déployer les services omnicanaux. Les vendeurs peuvent par exemple commander des articles non disponibles en magasin et les faire livrer en point de vente ou au domicile du client. Depuis fin 2020, le ship-from-store a également été mis en place pour favoriser les ventes e-commerce. Le nouveau concept prévoit d’ailleurs sur le parking des places spécifiques pour le retrait des commandes drive.
Déjà 5 magasins sont au nouveau concept et d’après Jacques Baudoz, les effets sur les ventes restent difficiles à mesurer avec les procédures de fermetures et réouvertures du commerce. Les retours clients sont en revanche très positifs. Une dizaine de points de vente basculera d’ici la fin de l’année et le renouvellement se fera au fil des années. Un nouveau concept de centre-ville, sur 230m², est également en cours de préparation et sera dévoilé prochainement.
Des résultats supérieurs au marché
En 2020, JouéClub a réalisé un chiffre d’affaires de 660 millions d’euros. Un résultat en progression de 2 %, alors qu’il y a eu 87 jours de fermeture et que le marché finit à -1,5 %. « Nos adhérents ont été très dynamiques, ils ont appelé leurs clients pour garder le lien, explique Jacques Baudoz, président de l’enseigne. Toutes ces actions nous ont permis de gagner des parts de marché. »