Miniso muscle son back office et vise 50 magasins d’ici 2 à 3 ans
Par Clotilde Chenevoy | Le | Omnicanal
Miniso, la chaîne de produits lifestyle chinoise, nourrit de fortes ambitions en France et se construit un back office omnicanal avec Cegid pour accompagner sa croissance.
Utile mais mignon. C’est le slogan de l’enseigne de lifestyle chinoise Miniso qui a débarqué fin 2020 en France. Si vous ne connaissez pas, sachez que cette dernière est présente dans le monde avec 4800 boutiques, dont 2600 en Chine. En France, les dirigeants Jonathan Siboni, Ariel Wizman et Nicolas Rey ont ouverts trois boutiques, à Paris Opéra (75) et dans les centres commerciaux de Grand Plaisir (78) et de Lillenium (59), et ils ont noué un partenariat avec Fnac et les Galeries Lafayette pour des shop-in-shop. 10 ouvertures sont prévus en 2021.
Avec Miniso, nous voulons créer une expérience client festive et émotionnelle.
Le positionnement de Miniso pourrait se rapprocher d’un Action ou d’un Normal pour la partie petit prix et la vision néo-bazar où on se sait pas forcément ce que l’on cherche, mais avec le design en plus. L’enseigne possède dans le monde 16 bureaux de design pour créer ses propres produits offrant un bon rapport qualité/prix car elle maîtrise la production et qu’elle a supprimé les intermédiaires. Le prix moyen est de 5,90 euros et environ 500 références débarquent chaque semaine en point de vente.
Un objectif de 50 magasins d’ici 2 à 3 ans
Cette approche néo-bazar design repose pleinement sur le magasin, avec « l’envie de créer une expérience client festive et émotionnelle », précise Ariel Wizman. Les trois dirigeants développent en propre des boutiques avant de pouvoir accélérer avec la franchise. Ce qui suppose d’avoir bien rôdé son modèle et d’avoir une gestion opérationnelle des magasins précise pour maîtriser ses coûts.
Dans cette optique, Miniso a déployé la plateforme de commerce unifié Cegid Retail en SaaS et inclut notamment de la BI pour l’analyse de données. « Nous étions à la recherche d’une solution métier qui pouvait servir les besoins et nouveaux rôles de nos boutiques et vendeurs et surtout de ne pas multiplier les outils », explique Nicolas Rey.
L’enseigne a mis en place notamment un système de réassort automatique des stocks pour limiter les ruptures et le temps consacré par les équipes. Miniso compte également s’appuyer fortement sur ses données pour son pilotage, avec la création de dashboards, analyses et benchmarks automatiques. Prochainement, des outils de mobilité vendeurs ou encore de la e-resa viendront s’ajouter au dispositif.