Les enseignes de bricolage accélèrent le développement de leur offre servicielle
Le | Contenu sponsorisé - Relation client
La pandémie a profité au secteur du bricolage, qui a enregistré une progression de son chiffre d’affaires de 13 % en 2020 en France. Les enseignes spécialisées se positionnent désormais sur deux grandes tendances : la digitalisation et la seconde main. Explications de Laure Barillon, Directrice stratégie et conseil chez Altavia Nativ.
D’après l’étude Opinion Way réalisée pour Alkemics, avec la participation de ILoveRetail.fr (Mike Hadjadj), 27 % de français se sont mis au bricolage pendant les confinements. Le phénomène s’avère durable : 44 % des sondés disent bricoler au moins une fois par mois. Pas de doute, la pandémie a profité au secteur du bricolage.
La transformation digitale de tous les acteurs du bricolage
Face à cet engouement, traduisant notamment ce que certains acteurs appellent le « home empowerment », les enseignes de bricolage se positionnent du côté de l’usage, en proposant toujours plus de services correspondant à de réels besoins au quotidien. « L’an dernier déjà, Castorama lançait son outil de reconnaissance d’images, pour permettre à l’internaute d’accéder à des contenus correspondant à son besoin, à partir d’une simple photographie, raconte Laure Barillon, consultant senior chez Altavia Nativ. En janvier 2022, Castorama ira encore plus loin avec le lancement d’un assistant vocal, né d’un constat imparable : lorsque l’on bricole, on a les mains prises. Basé sur l’analyse des contenus conversationnels récoltés sur de nombreux forums de bricolage, cet outil offrira une matière pertinente, en lien avec les problématiques des bricoleurs. Un bon moyen pour l’enseigne de travailler son offre, en lien avec les besoins de ses clients. »
Se situer du côté de l’expérience est ici une excellente façon de détecter des opportunités de business voire d’innovation.
« Cette initiative souligne la transformation digitale de tous les acteurs du bricolage, qui proposent toujours plus de services diversifiés, au service de la proximité, souligne Laure Barillon. Qu’il s’agisse de la livraison rapide, des différents modes de retrait ou de la mise en relation avec des artisans jobbers via le digital, les enseignes font évoluer leur offre, pour le plus grand plaisir de leurs clients »
Quand la seconde main investit l’univers du bricolage
Si les enseignes de bricolage se mobilisent pour fournir toujours davantage de services de proximité et enraciner leur digitalisation, elles ne se sont, par ailleurs, pas contentées de rester spectatrices d’une tendance grandissante : la seconde main. Elles sont en effet de plus en plus nombreuses à se positionner sur ce créneau, révélateur des nouveaux comportements de consommation.
Après Bricorama et la création d’un espace « Occasions » dans son nouveau magasin d’Orgeval (inauguré en mai 2021), Leroy Merlin renforce sa palette de services en faveur de la durabilité en lançant un service 100 % digital dédié à la revente de produits de seconde main, baptisé Produits d’occasion. « Leroy Merlin se positionne ainsi, dans la mise en relation entre particuliers, en tiers de confiance, apportant une véritable garantie sur la qualité des produits remis en vente », précise Laure Barillon.
L’accueil des repair cafés dans les murs de l’enseigne, renforce encore davantage cette dynamique.
De son côté, Ikéa a annoncé l’ouverture prochaine d’un magasin parisien dédié aux meubles d’occasion. Un projet qui s’inscrit dans la volonté du géant suédois de l’ameublement d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2025… et qui illustre le retour des grandes surfaces de bricolage dans les centres villes. Une question peut néanmoins se poser : les services proposés seront-ils adaptés aux urbains ?
A propos de l’auteur :
Laure Barillon est Directrice Stratégie et Conseil chez Altavia Nativ depuis 2018Diplômée du CELSA et d’HEC Paris, elle a précédemment été en charge du planning stratégique digital de Publicis pour Carrefour avant de se spécialiser en data marketing chez Epsilon.