La fintech Alma lève 49 millions d’euros pour accélérer sur le paiement fractionné et différé
Par Clotilde Chenevoy | Le | Paiement
La fintech française Alma a bouclé une deuxième levée de fonds de 49 millions d’euros. Cette opération doit permettre aux fondateurs Louis Chatriot et Guillaume Desloges de développer leur offre, notamment avec du paiement différé (Pay Later) et du fractionné en 12 fois et d’accélérer à l’international.
2021 commence bien pour Alma, fintech française qui propose des solutions de paiement fractionné et différé. La start-up cofondée en 2017 par Louis Chatriot et Guillaume Desloges vient de réaliser une levée de fonds de 49 millions d’euros en série B. L’opération a été menée par le fonds d’investissement Cathay Innovation, Idinvest, Bpifrance via son fonds Large Venture, Seaya Ventures et Picus Capital. A cela s’ajoute l’encours de dette actuel, contracté auprès d’un mix d’investisseurs institutionnels (à hauteur de 70 %) et de HNWI (à hauteur de 30 %), et qui s’élève à environ 21 millions d’euros.
Faire du paiement en avantage concurentiel
Voilà pour les chiffres. Concernant l’opérationnel, ce financement va permettre à la fintech d’accélérer dans son développement. Le paiement devient un levier de conversion de plus en plus important chez les marques et enseignes, notamment en ligne et sur mobile. Face à une crise du pouvoir d’achat attendue avec la pandémie, les règlements fractionnés ou différés pourraient devenir un argument concurrentiel.
C’est en tout cas sur ce crédo que se positionne Alma. « La confiance en notre vision du commerce, témoignée par nos investisseurs à travers ce nouveau tour de financement nous permet de poursuivre le développement de notre offre de services, dans le but de rendre les facilités de paiement accessibles à toujours plus de marchands et de consommateurs », explique Louis Chatriot, cofondateur et CEO d’ Alma.
Pay Later, le service aux multiples atouts pour le client et l’enseigne
Ainsi, la start-up vient de lancer Pay Later, sa solution de paiement différé qui donne la possibilité aux clients d’acheter des biens en les payant entre deux semaines à un mois après l’acte d’achat. Elle permet selon Alma de « limiter les reports d’achat en fin de mois et d’augmenter le panier moyen », tout en « restaurant sa trésorerie grâce à la garantie de paiement à 100 % dès l’acte d’achat. » Elle compte aussi améliorer ses solutions existantes par exemple en étendant le paiement fractionné jusqu’à 12 échéances.
La levée de fonds va également servir à renforcer les équipes qu’elle compte tripler, en France et à l’International. Alma compte traiter un volume annuel de paiements dépassant 1 milliard d’euros d’ici 2 ans.