Don’t Call Me Jennyfer teste le service re-cycle de Veepee
Par Clotilde Chenevoy | Le | Seconde main
DCM Jennyfer propose aux clients de Veepee de renvoyer des articles de la marque en échange de bons d’achats. L’enseigne adorée des adolescentes y voit un moyen d’amorcer son programme RSE tandis que le pure player se charge d’orchestrer la logistique et le recyclage des produits.
Après Aigle, c’est Don’t Call Me Jennyfer qui utilise le service re-cyle lancé fin 2020 par Veepee. Le principe repose toujours sur un événement limité dans le temps mais il ne s’agit pas d’acheter mais de renvoyer des articles en échange d’un bon d’achat.
« Donnez une nouvelle vie à sa garde-robe grâce à ses anciens articles Don’t Call Me Jennyfer. » « Consommer mieux ». « S’engager ensemble ». « Adopter les bonnes pratiques. » Voici les arguments avancés sur la page de l’opération. Ainsi, les clientes gagnent 2 euros pour un tee-shirt, 4 euros pour un jeans ou un pantalon et 6 euros pour un manteau. Le bon d’achat est valable jusqu’au 21 mai, en boutique ou sur le web il faut choisir. Il est possible de renvoyer jusqu’à 5 articles maximum, avec une demande par client, limitée au total à 10 000 commandes. Une étiquette de transport prépayée est fournie pour déposer son colis dans un Mondial Relay.
« Avec cette opération, nous activons notre stratégie RSE, détaille Philippe Evrot, vice-président digital et communication de DCM Jennyfer. Nos clientes sont des adolescents qui changent de taille et c’est une façon de financer un rachat de nouveaux vêtements avec une approche plus responsable. » La marque est déjà bien présente sur Vinted et ce service géré par Veepee va permettre à DCM Jennyfer de faire ses premiers pas dans la seconde main. Philippe Evrot assure que le sujet est actuellement en réflexion pour mettre en place une solution simple pour les clients et utilisant le réseau de magasins, clé dans sa stratégie de développement.
Un besoin d’industrialiser la collecte des vêtements de seconde main
Avec Re-cycle, l’enseigne de textile ne gère rien, il a seulement financé les bons d’achats et participe à 50 % au transport. C’est Veepee qui réceptionne les marchandises sur sa plate-forme et s’occupe de les trier. Ce qui est légèrement usé sera remis en circulation par le pure player, tandis que le reste sera recyclé. L’enjeu derrière est d’industrialiser la collecte des vêtements d’occasion. Gérer ce flux pour les marques peut être complexe et c’est devant ce constat que Jacques-Antoine Granjon a créé Veepee Green et le service Re-Cycle.