Comment travailler sa marge nette digitale ?
La rentabilité du e-commerce est un sujet complexe. Bien que les enseignes investissent constamment dans leurs infrastructures, la rentabilité du digital est difficile non seulement à atteindre, mais aussi à mesurer. Pour Florimond de Tinguy, VP sales de VTEX pour l’Europe de l’Ouest, il s’agit surtout d’un manque de visibilité sur les coûts organisationnels. Explications.
Dans le commerce physique, les enseignes sont en mesure de décortiquer tous les coûts inhérents à une boutique, du stock au loyer, en passant par le merchandising, le personnel, le coût du marketing, les charges fixes…
37 % des retailers affirment que l’e-commerce ne permet pas d’atteindre leurs objectifs de rentabilité, selon une étude Publicis Sapient 2022. Lié à ce constat, on observe souvent que les infrastructures IT ont été alourdies par l’ajout successif de couches IT, façon mille-feuilles. Si chacune de ces couches ont été déployées dans l’intention de proposer de nouveaux services, cet enchevêtrement complexifie considérablement la maintenance, l’évolutivité, la synchronisation et le déploiement de nouveautés. Et avec eux, l’enveloppe budgétaire associée.
Comment donc parvenir à calculer la bonne marge, qui peut osciller de 15 à 20 % dans l’e-commerce non alimentaire par exemple ?
« Dès lors qu’on bascule sur le digital, la ventilation des coûts devient bien plus complexe, pointe Florimond de Tinguy. Le défi de l’omnicanal a imposé d’investir au fil des ans dans un cumul de solutions techniques, pour lesquelles il faut assumer maintenance et développement additionnels. Ainsi, les retailers sont bien en peine de chiffrer ces multiples investissements dans la marge digitale nette. »
Pourtant, pour le dirigeant, ce manque de vision n’est pas une fatalité, mais impose de repenser son organisation IT et de passer, là aussi, à une vision unifiée. « Il est essentiel de partir sur un socle commun pour ainsi disposer d’une console de vente digitale où il est possible de gérer toutes ses ventes, quel que soit le canal, ses prix, son catalogue, ou encore ses promotions, indique-t-il. C’est grâce à cette vision de pilotage unique que l’on peut travailler les coûts et la marge du digital. »
Engager le replatforming unifié d’une architecture e-commerce est une décision qui se heurte souvent aux réticences des équipes IT. A juste titre. Si une telle refonte demande de lourds investissements et entraîne de profonds changements, les gains qui en découle peuvent être significatifs.
UN ROI rapide pour des économies d’échelle attractives
D’après une étude Forrester menée chez les trois plus importants clients de VTEX, le replatforming IT permet d’économiser plus de 5,8 millions de dollars sur trois ans (1) et les premiers retours sur investissement sont observés en 15 mois seulement. Le principal levier de ces économies d’échelle porte sur le coût d’usage de la technologie (TCO) comprenant la maintenance, l’équipe IT, les mises à niveau…
Compte tenu du TCO global de l’ancienne infrastructure, les économies réalisées après le changement de modèle sont dès la première année de l’ordre de 1M$.
« Généralement, lorsque l’on cherche à faire des économies sur le digital, les coupes budgétaires touchent d’abord le marketing. Pourtant, des gains plus conséquents sont faisables dans la refonte globale de la console de vente, conclut Florimond de Tinguy. In fine, la rentabilité du digital ne se résume pas aux coûts mais à la nature de ces coûts et à leur optimisation. Il ne s’agit pas ici que du socle e-commerce, mais bien de l’ensemble des solutions qui sont utilisées dans cette logique d’omnicanal. »
À propos de VTEX
VTEX est la plateforme de commerce composable complète qui offre de meilleurs rendements et allège la maintenance des entreprises soucieuses de moderniser leur technologie e-commerce via des investissements IT intelligents.
Grâce à notre approche pragmatique du composable, nous offrons aux marques, aux grossistes et aux retailers une flexibilité sans égal et un socle technologique complet. Cela leur permet d’investir seulement dans les différenciateurs clés qui stimulent leur rentabilité. VTEX a la confiance de 2400 clients internationaux B2C et B2B, parmi lesquels Carrefour, Colgate, Sony, Stanley Black & Decker et Whirlpool, qui possèdent 3400 boutiques en ligne, actives dans 43 pays (exercice clos du 31 décembre 2024). Pour plus d’informations, visitez www.vtex.com.
(1) Forrester 2023 - The total economic impact of the VTEX digital commerce platform